Le lac

Situé sur les communes de Laurière et de Folles au nord de la Haute-Vienne, le lac du Pont-à-l'Âge est une retenue d'eau artificielle de 49 hectares sur l'Ardour. Son tracé sinueux, en forme de serpent, propose une variété de points de vue et de paysages.

À l'amont [...] la rivière conserve son identité sur quelques centaines de mètres. [...]

L'Ardour se transforme ensuite en un vaste marécage au sein d’un paysage aux horizons de plus en plus proches. Mince lame d’eau, îlots couverts de roselières, bois de saules, aulnes et feuillages épais des versants créent en queue de lac une ambiance d’espace naturel sauvage. Vers l’aval, la vallée s’évase, l’eau réapparaît amplement en une large rivière au pied des versants escarpés d’où émergent discrètement quelques parois rocheuses. Au niveau de la confluence avec le « ruisseau de Monsila » la nappe d’eau esquisse les premières impressions de paysage lacustre qui se dévoile pleinement dans le dernier méandre, juste en amont de la retenue, où le lac présente une largeur d’environ 100 mètres.
DREAL Limousin

Le lac du Pont-à-l'Âge est né de la volonté partagée des communes de Laurière et de Folles qui ont initié le projet d'une centrale hydroélectrique sur l'Ardour ; construit entre 1969 et 1970, le barrage d'une hauteur de près de quinze mètres et long de cent mètres a été mis en service en 1970, donnant naissance au lac qui a englouti les parcelles données par les habitants.

Le lac devient ensuite un haut lieu touristique, attirant les foules, proposant outre la baignade de nombreuses activités nautiques.

Les années passant, le lac évolue, se transforme ; la gestion du camping et des activités nautiques est déléguée à des privés ; la centrale, suite à une avarie, ne peut plus fonctionner et est vendue à une société spécialisée dans les énergies renouvelables en 2013.

La réforme territoriale de 2015 voit la disparition du Syndicat intercommunal Laurière-Folles et l'intégration de ces deux communes au sein de la communauté de commune ELAN, cette dernière devenant de fait la nouvelle propriétaire du site du lac et de ses abords immédiats.

ELAN a alors entrepris un chantier de longue haleine visant à relancer l'activité économique et touristique du site.